Concevoir son drone : du choix des composants au premier vol

Dans cet article, on va présenter la marche à suivre pour construire de A à Z son propre quad, de la phase de conception jusqu’à son premier vol.

Après avoir découvert le FPV avec un nano drone, j’ai eu envie de passer à la vitesse supérieure en achetant un kit pour fabriquer mon premier multirotor 5 pouces, un Tyro99 de chez Eachine :

Le montage de ce quad m’a beaucoup appris et il est parfait pour débuter (j’ai quand même changé la caméra et les hélices). Maintenant, j’ai envie de concevoir mon propre quad : choisir les composants un par un selon mes besoins.

Le Net foisonne de tutos pour les débutants, on trouve plein d’articles et de vidéos sur des tests de produits, des vidéos de montage etc. Mais je n’ai pas trouvé de guide complet en français sur le sujet, j’ai dû fouiller un peu partout pour trouver les réponses à toutes mes questions. C’est l’ensemble de cette démarche que va présenter cet article, en se basant sur mon build à titre d’illustration (en bleu dans la suite de l’article), mais en essayant de rester générique.

Si vous avez déjà sélectionné ou acheté vos composants, n’hésitez pas à sauter les premières parties pour aller directement sur la préparation ou la réalisation du montage, il y aura certainement de bonnes astuces à prendre 🙂 (suite…)

Support de caméra en TPU + vols FPV

L’une des raisons du passage à la CR-10, c’était de pouvoir imprimer des objets en TPU pour mes multirotors. Le Eachine Tyro99 est très bien pour débuter, mais la châssis ne laisse pas vraiment d’espace pour fixer correctement une caméra HD (une Runcam 2 dans mon cas). J’ai donc modélisé un support parfaitement adapté.

Pour commencer, un petit mot sur l’impression du TPU. (suite…)

Piloter ses drones les mains au chaud !

Allé, l’impression 3D c’est rigolo, mais revenons aux choses sérieuses 😉

Sous nos tropiques, faire voler nos multirotors en hiver, ce n’est pas toujours une partie de plaisir. Pour contourner les problèmes de pluie ou de neige, il y a l’étanchéité du matériel électronique, mais ce n’est pas pour tout de suite. On va commencer par s’attaquer au problème du froid ! En particulier pour les mains : piloter avec les mains gelées, c’est mission impossible. (suite…)

Impression de figurines de précision (PLA et bois)

Toujours dans la série « Impression 3D », après avoir testé et optimisé ma CR-10, imprimé les décorations de Noël, il était temps de la soumettre à des modèles plus complexes pour voir quelle qualité elle peut atteindre.

Il y a 5 ans, après de longues optimisations mais surtout un gros travail de « post-production » (ponçage, primaire de lissage, reponçage, peinture, vernis…), j’avais réussi à obtenir un très bon résultat.

Cette fois-ci, je n’ai pas fait autant d’efforts (suite…)

Nouvelle imprimante 3D : la CR-10 de Creality3D (mise en route, tests et améliorations)

Ça faisait longtemps que je n’avais pas reparlé d’impression 3D, bien que j’avais créé ce blog au départ pour documenter la fabrication d’une Mendel90 Sturdy ! Donc après la CNC, les robots, les drones et autres bricoles, nous y revoilà !

Depuis que je me suis mis au pilotage de qwads, les besoins en impression 3D refont surface, et en particulier l’impression de filaments flexibles : idéals pour absorber les chocs et les vibrations. Malheureusement, après une semaine de tentatives infructueuses et diverses modifications sur ma Mendel90, je n’ai rien obtenu de suffisamment satisfaisant, je me suis donc laissé tenter par un remplacement de ma bonne vielle imprimante 🙂

Il a fallu se mettre un peu à jour, et le modèle qui a le vent en poupe depuis un peu plus d’un an, c’est la CR-10 de Creality3D. Une communauté énorme s’est constituée autour, plein d’améliorations sont disponibles, les pièces de rechange sont faciles à trouver, et le firmware a été mis à disposition (c’est du Marlin, comme pour la Mendel90). D’autres modèles (Tevo Tornado, Alfawise U20…), très similaires ont vu le jour, parfois un peu moins chers, mais j’ai préféré privilégier un modèle bien installé dans l’univers de l’impression 3D. Côté prix, je l’ai payée 379€… chez Amazon ! En général, on achète ces imprimantes en Chine. J’ai été livré en 24 heures, et j’ai une vraie garantie. En bonus, si vous suivez ce lien, il s’agit du vendeur officiel ! (il y a de nombreux clones, pas forcément moins chers). (suite…)

Conserver ses bobines de filament

Il faut savoir que le PLA (et davantage encore le TPU) sont très sensibles aux conditions de stockage, et en particulier à l’humidité. C’est pour cela qu’elles sont en général livrées sous vide et avec un sachet d’absorbeur d’humidité. J’ai même lu des articles où il était recommandé de laisser « sécher » au four des bobines n’ayant pas été utilisées depuis un moment, pour évacuer le surplus d’humidité et limiter les dégâts. Dans la mesure du possible, on évitera également de les stocker à la lumière.

Au total je dois avoir en 10 et 15 bobines de filament : couleurs différentes, opaques/translucides, PLA, TPU, bois… Mais je n’imprime pas en permanence et je garde ces stocks très longtemps avant de les écouler.

(suite…)

Premiers pas dans l’univers du vol en immersion (FPV)

Voler… telle est la promesse du vol en immersion ou FPV (First Person View), rien que ça ! 😉

Le trio du FPV : racer, lunettes et radio !Le trio du FPV : quad, lunettes et radio !

Avec la démocratisation des « drones de loisirs », c’est devenu une activité relativement accessible et abordable (ça reste un loisir qui peut vite devenir cher 😉 ). Le terme « drone » étant plutôt destiné au domaine militaire, je ne l’utiliserai plus dans la suite de l’article. Plus précisément, on parlera de multirotor (souvent quadrirotor ou quadcopter) ou de quad, car c’est ce que j’ai choisi pour débuter.

A noter que ce billet s’adresse aux débutants absolus. Une suite, beaucoup plus avancée, est disponible ici (et considère que les notions abordées dans ce premier article sont acquises). (suite…)

Horloge à base de tubes Nixie

Cette fois-ci, pas de robotique ni trop d’électronique, juste du fun à essayer de faire un bel objet. Il va s’agir d’une horloge, mais pas n’importe laquelle : une  « Nixie Clock ».

Evidemment, elle donne l’heure, mais son originalité repose sur les afficheurs utilisés, des tubes Nixie. Ils ont été inventés en 1954 et sont parmi les premiers afficheurs numériques. Ils ne sont plus fabriqués aujourd’hui, mais l’Union Soviétique en a produit énormément à l’époque et on peut encore en trouver assez facilement sur Ebay (Russie, Ukraine…). (suite…)