Lors de la fabrication de petits robots et autres gadgets DIY, j’ai souvent besoin de pièces sur-mesures pour le chassis, fixer les moteurs, les capteurs etc. J’ai souvent bricolé avec du plexi ou de l’alu, mais une imprimante 3D pourrait vraiment me faciliter la vie.
J’ai d’abord regardé du côté des fameuses imprimantes de MakerBOT, mais elles coûtent un bras. La Cube semblait intéressante aussi, et un peu moins chère. J’ai ensuite découvert qu’il y avait de nombreux projets plus abordables lancés, notamment, via KickStarter ou autres plate-formes similaires, par exemple :
Les prix sont plus intéressants, mais la plupart ne sont pas dispos en France, il faut donc ajouter des frais de ports conséquents, la surface d’impression est parfois un peu juste, elles ne gèrent pas toujours le PLA et l’ABS, les délais de livraisons sont pour certaines de 2-3 mois etc.
Et par dessus tout, l’impression 3D à la maison étant quelque chose de très nouveau, il faut s’attendre à devoir faire un peu de maintenance et mettre les mains dans le cambouis… hors de question de renvoyer l’imprimante en SAV à l’autre bout du monde. Bien que sur ce point, la SmartRAP et les PrintrBot s’en sortent beaucoup mieux, car elles sont basées sur le projet RepRap…
… et nous y voilà donc, j’ai fini par découvrir l’incroyable projet RepRap (et sa communauté !).
Alors, pour comprendre de quoi il s’agit, le plus simple est encore de citer la source :
RepRap est la première machine autoréplicable de production d’usage général fabriqué par l’homme.
RepRap se présente sous la forme d’une imprimante 3D, pilotée par un logiciel libre, capable d’imprimer des objets en plastique. Puisque la RepRap est composée de plusieurs pièces de plastique et que la RepRap a la capacité d’imprimer ces pièces, la RepRap peut être considérée comme autoréplicable — tout le monde peut la construire avec du temps et le matériel nécessaire. Cela signifie également que — si vous possédez une RepRap — vous pouvez imprimer beaucoup d’objets utiles, voire même imprimer une autre RepRap pour un ami…
Le concept RepRap relève de la production de machines autoreplicables, ainsi que de les rendre librement accessibles au bénéfice de tous. Nous utilisons l’impression 3D pour atteindre cet objectif, mais si vous possédez d’autres technologies qui peuvent se copier d’elles-mêmes, sont gratuites et à la disposition de tous, alors cet endroit est aussi pour vous.
RepRap.org est un projet collectif, vous êtes donc cordialement invités à modifier presque toutes les pages de ce site, ou mieux, créer de nouvelles pages personnalisées. Nos pages Portail Communautaire et Nouveaux Développements comportent plus d’information sur la façon de s’impliquer dans ce projet. Utilisez les liens ci-dessous et sur la gauche pour explorer le contenu du site, que vous retrouverez traduit dans plusieurs langues.
RepRap a été la première imprimante 3D à faible coût. Le Projet RepRap a marqué le début de la révolution d’imprimante 3D à code source ouvert (voir schéma regroupant tout les projets descendants).
RepRap est devenue l’imprimante 3D la plus largement utilisée parmi les membres mondiaux de la Maker Community.
RepRap (Replicating Rapid-prototyper) est un projet sous licence Open Source qui a démarré il y a une petite dizaine d’années. La communauté n’a cessé de grandir depuis, et la RepRap originale a été modifiée et améliorée pour donner naissance à de nouvelles imprimantes 3D qui ont été elles-même le départ d’autres branches du projet.
Il existe donc de nombreuses imprimantes dérivées de l’originale, comme le montre cet impressionnant « arbre généalogique » du projet. Les principaux modèles sont listés ici.
Finalement, j’opte pour la construction de mon imprimante RepRap pour un certain nombre de raisons :
- Projet Open Source : toute la documentation et sources sont disponibles et libres, je ne dépend d’aucun assembleur qui propose des produits propriétaires et au fonctionnement opaque
- La communauté est énorme et pleine de passionnés talentueux et prêts à répondre aux questions.
- En la construisant, je saurai comment elle fonctionne, comment la réparer et la faire évoluer.
- Le coût, nettement inférieur au MakerBot et autres imprimantes « grand public ».
- Le fun 🙂